Oxyénation d'un bas clos

  Moi qui suis depuis longtemps un adepte des DSB de 20 cm d'épaisseur environ n'ai jamais eu à oxygéner un bac autrement qu'à travers le brassage normal. Même si le brassage est plus faible en Jaubert, l'épaisseur du lit de sable n'est pas non plus très importante et la granulométrie du sable est assez grosse pour qu'un minimum d'oxygène pénètre jusqu'en profondeur pour éviter l'anoxie.

    De plus, j'ai fais le constat que les petites poches localisées de sulfure d'hydrogène qui pouvaient se former éventuellement dans un DSB étaient souvent consécutives à une accumulation de déchets dans une zone profonde restreinte. Ce phénomène est à mon avis le résultat d'une mauvaise bio-dégradation détritive due à la pauvreté de la population endofaunique en profondeur, notamment les nématodes qui sont normalement présents quasiment jusqu'au fond du lit de sable.  

  Depuis que l'on associe systématiquement les vertus de la percolation du sable ( phénomène physique ) à celle de la bioturbation ( par l'endofaune ) on entend quasiment plus parler de problème d'H₂S dans les lits de sable épais. Les lits de sable épais qui se transforment en réacteurs à sulfure d'hydrogène datent du temps ( déjà lointain ! ) où le caractère "vivant" d'un lit de sable était essentiellement, voir exclusivement, relatif à sa population bactérienne, comme c'est le cas du sable "vivant" proposé en sacs stockés en animalerie.