Un bac poissonneux et naturel,la quadrature du cercle?

Bonjour,
Posséder un aquarium récifal plutôt poissonneux reste un objectif que nombre d'entre nous cherche à se fixer mais quant est il de cette possibilité lorsque l'on possède un système naturel type Jaubert? Certains ont ils déjà fait l'expérience de bac fortement peuplé afin de juger des capacités de filtration "maximale" du système (sans faire n'importe quoi malgré tout)?Le professeur Jaubert a t il des informations à nous communiquer?Dans le cas ou le système est besoin d'une béquille supplémentaire pour supporter la charge organique,vers quoi faudrait il se tourner tout en conservant la philosophie initiale qui est sa simplicité de mise en œuvre,un entretien réduit et un cout très modéré ?
Eric

Bonjour Eric,

j'ai transmis ta question à Jean Jaubert, mais en attendant je te propose de visionner le bac de son ami Julian Sprung qui est une pure merveille et qui fonctionne de la manière la plus simple.



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Merci Joé pour avoir fait suivre ma question au Pr.Jaubert,j'attends sa réponse avec impatience!
Pour le lien vers le bac ou plutôt les bacs de J.Sprung,je le connaissais parfaitement et je m'était déjà lourdement interrogé dessus;développons un peu:
-Une cuve en acrylique sur support acrylique (original) fortement peuplé typé Caraïbes (gorgonisés à souhait) avec wavebox pour le brassage principalement
-une partie technique avec une décantation qui doit être siphonné lors de changement d'eau (?) avec stérilisateur UV et système Phosban pour les Po4 (d’où ma question sur un précédent message car Sprung prétendait que les lits de sable ne les prenait pas en charge).
-Un refuge à palétuvier (avec Cyanos  ) et un lit de sable(?) pour gérer les nutriment du bac principal
-Enfin il évoque le fait que n'ayant pas de pièce technique et un meuble assez bas il ne peut y placer un"insulate skimmer"comme il dit malgré le fait qu'à l'avenir il en aura peu être besoin.
Ce bac est superbe,d'un rendu très naturel que je préfère pour ma part à des productions très colorisées que l'on voit de nos jours MAIS il ne correspond pas aux critères du dessus c'est à dire  simplicité de mise en œuvre,un entretien réduit et un cout très modéré(tendance low tech).
Plus précisément le bac idéal serait celui ou il n'y aurai qu'une cuve principale pour avoir des circuits hydrauliques court (peu d'énergie,de bruit, pas de risque de fuite),une microfaune bien calibrée (c'est encore faisable) et des moyens d'épuration complémentaires si il y a lieu (voir avec Pr Jaubert) très facile à mettre en œuvre et silencieux (de facto vous voyez qui j'exclue!). C’est personnellement sur ce dernier point ou je n’arrive pas à trouver la combinaison idéale.
Eric

Eh oui, curieusement les adeptes des méthodes naturelles poussent les limites de la simplicité pendant que certains récifalistes à l'inverse usent des dernières technologies onéreuses qui font la joie et la prospérité des distributeurs. Le monde est ainsi fait et nous n'y pouvons rien!
La simplicité d'un bac récifal rime avec rigueur, patience et observation et l'argent dans ce cas n'est pas toujours un facteur de réussite. Aujourd'hui, n'importe qui avec des gros moyens peut maintenir de nombreuses espèces de coraux avec l'aide de certains appareils (écumeur, réacteurs en tous genres, éclairage hightech), mais cette course à la technologie ou du "m'as-tu vu" n'est plus en adéquation avec l'aquariophilie marine et elle écarte ou plutôt elle effraie de nombreux aquariophiles du monde marin.
La méthode Jaubert a permis de faire découvrir à de nombreux aquariophiles "d'eau douce" qu'il était possible d'entrer dans cette sphère récifale sans trop de contrainte et avec un investissement raisonnable même si aujourd'hui les prix ont tendance à flamber et j'ai bien l'intention de continuer dans cette voie grâce à vous tous   .

@+

Je suis d'accord en tous points avec toi même si à mon humble avis il faut faire attention à ne pas tomber dans la caricature qui sert fortement les détracteurs de la méthode;par exemple, par dogmatisme, refuser tout changement d'eau ou se priver d'équipements complémentaires qui peuvent s'avérer efficaces;après tous, des systèmes hybrides sont possibles.Un exemple parmi d'autres:cela fait 7 ans que j'ai un lit de sable ayant subit un crash suite à une panne électrique,qui a déménagé tout en passant d'un plénum à rien(Dsb)et bien aucun problème,l'inertie aidant,les 100 kgs de sable couplés aux bactéries et micro/macrofaunes équilibrent le tout.Toutefois,il y a systématiquement comme un plafond de verre que je ne peux pas dépasser quand il s'agit de la turbidité et du jaunissement de l'eau par exemple,c'est pourquoi une filtration rapide et du charbon actif (jaunissement + COD) complète le dispositif .

Effectivement, aujourd'hui il y en a pour tous les goûts et toutes les bourses! Lorsqu'un appareil vient améliorer l’efficacité d'un aquarium qui fonctionne selon des processus biologiques je pense qu'il ne faut pas s'en priver, mais ce n'est pas la peine d'installer une "usine à gaz".
En ce qui concerne les changements d'eau c'est un vaste débat, car chaque aquariophile a ses petites habitudes, mais jusqu’à preuve du contraire un changement d'eau n'a jamais planté un bac sauf si on a oublié de mettre le sel   .

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